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Dans les tiroirs de Constelacion...
18 décembre 2013

2013... lis... # 12

Le coeur cousu - Carole Martinez

B

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quatrième de couverture :

""Écoutez, mes sœurs ! Écoutez cette rumeur qui emplit la nuit ! Écoutez... le bruit des mères ! Des choses sacrées se murmurent dans l'ombre des cuisines. Au fond des vieilles casseroles, dans des odeurs d'épices, magie et recette se côtoient. Les douleurs muettes de nos mères leur ont bâillonné le cœur. Leurs plaintes sont passées dans les soupes : larmes de lait, de sang, larmes épicées, saveurs salées, sucrées. Onctueuses larmes au palais des hommes !» Frasquita Carasco a dans son village du sud de l'Espagne une réputation de magicienne, ou de sorcière. Ses dons se transmettent aux vêtements qu'elle coud, aux objets qu'elle brode : les fleurs de tissu créées pour une robe de mariée sont tellement vivantes qu'elles faneront sous le regard jaloux des villageoises ; un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d'un papillon qu'il s'envolera par la fenêtre ; le cœur de soie qu'elle cache sous le vêtement de la Madone menée en procession semble palpiter miraculeusement... Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs. Réprouvée par le village pour cet adultère, la voilà condamnée à l'errance à travers l'Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels... Le roman fait alterner les passages lyriques et les anecdotes cocasses ou cruelles. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle tragique de la vie.""
 
J'ai adoré cette lecture. J'ai craint, pendant une dizaine de pages centrales que le récit ne devînt "conventionnel" mais non...

"Les dix femmes de l'industriel Rauno Rämekorpi" - Arto Paasilinna

Fin nov 2013 026

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quatrième de couverture :

""Rauno Rämekorpi, un riche industriel finlandais, fête ses soixante ans. Les invités affluent les bras chargés de fleurs et de cadeaux. Mais Mme Rämekorpi est allergique au pollen et Rauno se voit prié, le dernier convive parti, de convoyer les fleurs à la décharge. En chemin, notre héros a une bien meilleure idée : il offrira les bouquets à ses nombreuses maîtresses. Commence alors une tournée qui va mener notre fringant sexagénaire d'un lit à un autre dans un déluge de champagne et de bonne chère. En attendant que ce don Juan prenne, quelques mois plus tard, à ses risques et périls, les habits du Père Noël... Une farce aux accents rabelaisiens, une réjouissante galerie de portraits de femmes victimes d'un héros qu'on adorera détester !""

Peut-être le dernier roman de cet auteur finlandais que je lis, je n'y prends plus le même plaisir que pour "Le lièvre de Vatanen" (largement en tête de mes préférences, merci Fils Aîné de me l'avoir fait découvrir !), "Le potager des malfaiteurs...", "Petits suicides entre amis", "La cavale du géomètre"... Il m'en reste pourtant encore plusieurs à découvrir !

Celui-ci est truculent certes, prétexte à découvrir des portraits de femmes différentes et sans doute aussi "hors normes" ? On retrouve le chauffeur de taxi de "La cavale du géomètre", toujours dans le rôle de chauffeur de taxi mais aussi assistant de Rauno dans ses frasques... Je ne vais pas bouder mon plaisir non plus mais ce n'est plus une découverte et j'aime me laisser surprendre...

Cité de la Poussière Rouge - Qiu Xiaolong

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Quatrième de couverture :

""Shanghai, cité de la Poussière Rouge. Dans cet ensemble de maisons traditionnelles, les habitants aiment se réunir dans l'une des allées pour leur "conversation du soir". De la prise de pouvoir du Parti communiste en 1949 jusqu'à la période actuelle du "socialisme à la chinoise", en passant par la Révolution culturelle, chacun tisse son récit. Travail, précarité, ambition et amour se déclinent selon la grammaire socialiste, car rien n'échappe à l'idéologie. Avec ces nouvelles inspirées du quartier où il a grandi, Qiu Xiaolong pose un regard pénétrant et lucide sur la chine contemporaine.""

"Aussi efficace que bien des pamphlets." Le Monde

et j'ai pris énormément de plaisir à cette découverte entamée avec  "Des nouvelles de la Poussière Rouge" tout en apprenant

Tokyo Express -  Matsumoto

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Quatrième de couverture :

""Un double suicide d'amoureux et une sordide affaire de corruption. Un meurtrier très méticuleux et une enquête bien embrouillée qui pourrait ressembler à première vue à une visite touristique dans tout le Japon. Dans les bars de Tokyo, l'inspecteur Mihara découvre des pots de vin et la vérité au fond d'un verre. Dans les trains, de Kamakura à Hokkaido, il a de curieux pressentiments devant un paysage de chiffres et apprend aussi la poésie japonaise dans un annuaire des chemins de fer.""

""Un des plus célèbres polars japonais du monde moderne, le livre qui consacra Seichô Matsumoto comme le meilleur écrivain de romans policiers du Japon..."" Je suis restée à l'extérieur (non pas qu'il soit nécessaire de "rentrer" dans un polar sans doute), les histoires d'horaires de trains, de ferries, de vols etc..., m'ont rappelé les problèmes de l'école primaire (de mon temps of course...), il faudrait peut-être que j'en fasse une 2ème lecture ! J'avais davantage apprécié "Un endroit discret".

Certaines n'avaient jamais vu la mer  - Julie Otsuka

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Quatrième de couverture :

""Ces Japonaises ont tout abandonné au début du XXe siècle pour épouser aux Etats-Unis, sur la foi d'un portrait, un inconnu. Celui dont elles ont tant rêvé, qui va tant les décevoir. Choeur vibrant, leurs voix s'élèvent pour raconter l'exil : la nuit de noces, les journées aux champs, la langue revêche, l'humiliation, les joies aussi. Puis le silence de la guerre. Et l'oubli.""

Amazon toujours : Julie Otsuka est née en 1962 en Californie. Diplômée en art à l'université de Yale, elle abandonne finalement la peinture pour se consacrer entièrement à l'écriture. Son premier roman, Quand l'empereur était un dieu, est largement inspiré de la vie de ses grands-parents et a été primé de très nombreuses fois. Son deuxième roman, Certaines n 'avaient jamais vu la mer, a été considéré aux Etats-Unis comme un véritable chef-d'oeuvre. Il fut par ailleurs récompensé, entre autres, par le prix Femina étranger dès sa parution en France.

L'écriture de ce roman m'a frappée : le "nous" de la première partie n'est pas le même que celui de la seconde partie, le départ puis l'oubli se ressentent plus fortement encore... Un très beau livre selon moi...
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Commentaires
F
merci pour le partage <br /> <br /> bonne soirée
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E
Tiens, tu as une période asiatique? <br /> <br /> Je viens de finir le dernier S. King, "Dr Sleep", et c'était pas mal du tout, pas le meilleur mais un bon.
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I
mais quand trouves-tu le temps pour tout faire ????????
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D
Sur tous les livres que tu as lus, nous avons en commun "le coeur cousu" qui m'a envouté, j'ai adoré....<br /> <br /> Les autres auteurs, jamais lus et je ne connais pas du tout ! Tu lis entre les fournées de petits gâteaux ?!!!!<br /> <br /> Bisous
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A
Inutile de dire d' où te vient l' amour des auteurs Nippon... grazie mille pour ces découvertes.<br /> <br /> Je te sais maintenant sur la route de nouvelles aventures et bien réelles celles là !!!<br /> <br /> je te souhaite une très belle et heureuse vie dans ton nouveau Pays ensoleiiiillllé !!!<br /> <br /> "le soleil à rendez vous avec la luuuune..." et néanmoins bon courage pour l' installation !!!<br /> <br /> Bacioniiiiiiiii dolcissimiiiii mia carissima Amica !!!<br /> <br /> armella
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Dans les tiroirs de Constelacion...
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