Escapade espagnole # 6 : Ségovie et Avila
Nous avons donc passé 2 nuits à Pedraza, à la Posada de Don Mariano (j'aime ce nom, et puis ça change du parador dans le château de Sigüenza non ?).
Très jolie petite ville, Pedraza, dans laquelle on entre par la puerta de la villa, un arc fortifié. Il est préférable de ne pas avoir une voiture trop large pour circuler dans les rues plutôt étroites. Nous avons été attirés par la Plaza Mayor et les rues avoisinantes.
Presque autant de cigognes que d'habitants ? Pedraza est à une heure de Madrid et pendant les week--ends, les hôtels sont complets ; nous y sommes arrivés le dimanche soir et nos 2 soirées furent calmes.
Petit encart du guide vert :
"Au 15e siècle, don Bernardino Fernandez de Velasco, connétable de Castille et premier duc de Frias, hérite via la dot de son épouse du domaine de Pedraza. Sa présence incite d'autres grands seigneurs à venir s'installer dans la cité fortifiée. Le paysage architectural s'en trouve modifié dans un court laps de temps, raison pour laquelle Pedraza possède une telle homogénéité. Aux 16e et 17e siècles, l'économie de la ville connaît son apogée grâce au commerce de la laine : renommée pour son excellente qualité, issue de l'exploitation des nombreux cheptels de brebis, celle-ci est acheminée jusqu'aux marchés de Bruxelles et Florence pour l'approvisionnement des meilleurs fabricants de textile contemporains."
Je n'oublie pas le titre de mon billet ... le lundi matin, nous partions pour Ségovie, il ne faisait guère plus de 11°...
De dimensions imposantes, la cathédrale fut construite sous le règne de Charles Quint.
Les stalles du choeur, de style gothique flamboyant, proviennent de l'ancienne cathédrale,
tout comme le cloître qui a été transporté pierre par pierre depuis son ancien emplacement, près de l'Alcazar.
Antonio Machado a sa statue sur la Plaza Mayor.
L'Alcazar a été construit au début du 13ème siècle sur une ancienne forteresse. Sa reconstruction fut achevée à la fin du 19ème siècle, d'où son style néogothique.
Nous n'avons visité la ville haute que partiellement : difficile de s'y ranger et toujours pour un temps limité.
L'aqueduc de Ségovie bien sûr : 728 m de haut, 158 arches aménagées sur 2 étages et construites en pierres de granit à joints vifs ; érigé au 1er siècle, sans doute au temps de l'empereur Domitien, pour acheminer l'eau du rio Acebeda depuis la sierra de Fuenfria jusqu'à la partie haute de la ville.
Il y eut un déjeuner "cochon de lait" au Meson de Candido el Segoviano mais (la faute au Ribera del Duero peut-être ?), toutes mes photos sont floues (tant pis !)
Avila maintenant !
Nous sommes entrés dans la cité fortifiée par la porte qui donne directement sur la plaza de la Santa.
La Torre de Guzman, du début du 16ème siècle, domine le Palais de Onate.
La Cathédrale est représentative d'une architecture à la fois religieuse et militaire. Austérité à l'extérieur certes mais à l'intérieur, le grès à grandes taches jaunes et rouges et toutes les oeuvres d'art : statues, retables, stalles du choeur, chaires, etc... méritent qu'on s'y attarde (et qu'on ait un APN digne de ce nom).
Le Palais de los Davila, ...
Un coup de coeur pour ce heurtoir? original non ?
Retour sur la Plaza de la Santa. Le couvent de Santa Teresa : l'église a été bâtie en1636 sur l'eplacement de la maison familiale de Sainte Thérèse.
Le Palais de Nunez Vela est aujourd'hui le palais de justice.
L'enceinte crénelée qui entoure la vieille ville se dresse sur des restes de fortifications héritées des Romains et des Arabes. Elle a été élevée en majeure partie au 11ème siècle.
Des visites un peu bâclées pour Segovia et Avila qui méritent qu'on leur consacre plus de temps...